April 28, 2014

C’est notre Histoire - The Young Missionaries Club (YMC) Album- Part 1

Cuốn album này được anh Vũ Hoàng Quân làm những ngày đầu anh đến định cư tại Montreal năm 1985. Anh làm cuốn sách này là để vận động các tổ chức nhân đạo bảo lảnh cho dân tị nạn còn kẹt lại tại trại tị nạn đường bộ biên giới, nhất là những người bộ đội, khi không nước nào nhìn đến họ.

Canada là niềm hy vọng cuối cùng của nhiều người, khi các cha dòng tên ở nước này vẫn quan tâm cho mọi người, không phân biệt, vì tấm lòng nhân đạo

Anh Vũ Hoàng Quân sau khi đi vận động với các Cha, các Sơ tại các nhà dòng ở Montreal, đã tìm được bảo lảnh cho nhiều người tị nạn. Cùng với sự hơp tác của anh Trịnh Huy Chương vẫn còn ở trại, hai anh đã giúp những người tị nạn đường bộ may mắn rời trại đi định cư tại Montreal và Quebec

Nhữnh hình quý giá trong cuốn album này chưa được đăng đầy đủ lần trước, Xin đăng lại ở đây...Mời các bạn xem




This photo album was created in 1985. It tells the story of the Vietnamese Land Refugees in the Thailand-Cambodia border camps, their journey, their living conditions, their hopeless situation and above all, their faith.

The world knew very little about these refugees. Until few of them were lucky enough to be accepted to settle in another country. One fellow refugee, Vu Hoang Quan, was among the very first of them to arrive in his new welcome land, Quebec. He left behind the camps and his dear fellow friends with whom he had shared probably the hardest moments of his life.

And the most precious thing he brought along in his luggage was these photos and a refugee story to be told. This photo album was then created.

It was first presented to sister Andrée Leblanc, a Congrégation de Sainte-Croix (c.s.c) nun. She was also the director of Carrefour Sainte-Croix, dedicated to the cause of the refugees. Sister Leblanc was so touched to learn about the situation of these Vietnamese land refugees that she immediately requested the Carrefour to sponsor some of these refugees to Quebec, Canada.

Hoang Quan then contacted his best refugee friend, Trinh Huy Chuong, who was still in the camp. And this was the beginning of their sponsor operation.

During the following three years, dozens of Vietnamese land refugees arrived in Québec. The Carrefour Sainte-Croix opened two welcome houses. One was run by father Pierre Dufour, c.s.c. The other was under the responsibility of brother Jean-Paul Gagnon, c.s.c

And there was another story with this photo album…

Few months after his arrival in Québec, Hoang Quan heard about two other persons dedicated to help the refugees. He went to meet them, father Pierre Blanchard (parish priest), and brother Roger Gosselin (Ordre des Capucins). The photo album once again touched their heart and convinced them to turn their attention to the land refugees. Fund raisings were organized. Sponsorships were filled and sent. The refugees arrived…

Also from this point, father Thomas Dunleavy, Maryknoll, who was working closely with the refugees in the camp, got involved in this operation. He managed to gather funds and convince his Maryknoll to finance the sponsor operation in Quebec. This precious contribution was especially aimed to help the deserters (bo doi) who had very little chance to be resettled elsewhere.

And there was still another story…

The story of father André Lamothe, jesuit. He spent years working in different refugee camps in South East Asia. In 1983, he came to visit Nongsamet, a Thai border camp for Vietnamese Land Refugees. In 1986, brother Jean-Marie Birsens, jesuit, came to visit Quan in Montreal. Quan learned that father Lamothe was back in Montréal. He came to visit him and together they read and watched each page of the photo album. Father Lamothe remembered very well his short visit to the border camp. And this was when the Jesuit community got involved in the sponsor operation.

This photo album – the stories behind it – the real stories of the Vietnamese land refugees

It is our History

It is published here, unadulterated, as an acknowledgement and a tribute to the work of all people who have made it possible for these hundreds of refugees to reach this promised land.





Cet album de photos a été créé en 1985. Il raconte l’histoire des réfugiés vietnamiens de terre dans les camps au long de la frontière Thaïlandaise-cambodgienne, leur voyage, leurs conditions de vie, leur situation désespérée et surtout, leur foi.

Le monde connaissait très peu de ces réfugiés. Et puis quelques-uns d’eux avaient de la chance d’être acceptés pour s’établir dans un autre pays. Un des leurs, Vu Hoang Quan, était parmi les premiers arrivés à cette terre d’accueil : le Québec. Il a laissé derrière lui les camps et ses chers amis avec qui il avait partagé les moments les plus difficiles de sa vie.

Il a apporté avec lui dans son bagage ce qui lui était le plus précieux : ces photos, et une histoire des réfugiés à raconter. Cet album de photos a été ainsi créé.

L’album a été montré pour la première fois à sœur Andrée Leblanc, une religieuse de la Congrégation de Sainte-Croix (c.s.c). Sœur Leblanc était également la directrice du Carrefour Sainte-Croix, un organisme dévoué pour la cause des réfugiés. Sœur Leblanc était tellement touchée par la situation des réfugiés vietnamiens de terre qu’elle a immédiatement interpelé le Carrefour de parrainer plusieurs de ces réfugiés.

Hoang Quan a ensuite contacté son meilleur ami réfugié, Trinh Huy Chuong, qui était encore dans le camp.

Et c’était le début de leur opération de parrainage.

Durant les trois années qui suivent, des dizaines de réfugiés vietnamiens de terre sont arrivés au Québec. Le Carrefour Sainte-Croix a ouvert deux maisons d’accueil. Une était sous la responsabilité du père Pierre Dufour, c.s.c. Et l’autre par le frère Jean-Paul Gagnon, c.s.c

Et il y a une autre histoire avec cet album de photos…

Quelques mois après son arrivé au Québec, Hoang Quan a entendu parler de deux autres québécois qui sont bien dévoués à aider les réfugiés. Il est allé les rencontrer, le père Pierre Blanchard (curé), et le frère capucin Roger Gosselin. Cet album de photos a encore une fois fait preuve de son témoignage vivant et convaincu les deux bienfaiteurs à tourner leur attention vers ces réfugiés des camps frontières. On a organisé des levés de fonds. On a signé des parrainages. Les réfugiés sont arrivés…

C’était aussi à partir de ce moment que le père Thomas Dunleavy, Maryknoll, qui travaillait de très près avec les réfugiés dans les camps, commençait à s’impliquer dans cette opération. Il a ramassé des fonds et a également persuadé sa communauté Maryknoll d’apporter un soutien financier à l’opération de parrainage au Québec. Cette contribution précieuse avait pour but spécialement d’aider les déserteurs (Bo Doi) qui n’avaient très peu de chance de s’établir ailleurs.

Et il y a encore une autre histoire…

L’histoire du père André Lamothe, jésuite. Il a passé plusieurs années à travailler dans des camps de réfugiés de l’Asie du sud-est. En 1983, il a effectué une visite à Nongsamet, un camp de réfugiés vietnamiens à la frontière thailandaise. En 1986, le frère Jean-Marie Birsens, jésuite, est venu visiter Quan à Montréal et lui a appris que le père Lamothe était déjà de retour à Montréal.

Quan est allé rendre visite au père Lamothe. Ensemble ils ont lu et regardé chaque page de cet album de photos. Et c’était le début de l’implication de la communauté des Jésuites dans cette opération de parrainage.

Cet album de photos – les histoires derrières lui – les vraies histoires des réfugiés vietnamiens

C’est notre Histoire

Il est publié ici pour rendre témoignage et hommage au travail de toutes les personnes qui a permis à ces centaines de réfugiés à atteindre cette terre promise.






Trang 1

Trang 2

(retyped)
Ceci est une vraie histoire des réfugiés "de marche" . Nous sommes très peu connus dans le monde.Pas beaucoup de gens connaisent ces réfugiés Vietnamiens de la frontière Thailande-Campucnea.

J’était moi-même là bas pendant quatre ans. Je me compte très chanceux d’être la première personne de ces camps à être admise ici, à Montreal. Ainsi, je n'ai aucune raison de les laisser souffrir là bas,car il y a encore quatre milles des miens qui sont encore au camp, à quelque kilomètres des bombardements et qui n’ont aucune espérance de s’en sortir.

Je voudrais d’abord vous raconter quelques faits concernant le premier "camp": Phnom Chatt .

Premierement,quand nous sommes arrivés à la frontière à pied, nous avons été arrêtés par les soldats Khmer Rouges, et mis dans un prison:Phnom Chatt. Personnes ne connaissait les quelques I50 réfugiés Vietnamiens de Phnom Chatt. C’est vraiement un camp des prisoniers. Malgré les conditions de vie,on devait travailler très durement pour les Khmer Rouges des alentours du camp. On faisait de tout: creuser des tranchées,scier du bois,construire des toilettes, transporter de l'eau,nourir les cochons,planter,••• Quand ils avaient. besoin de nous, c’etait très simple…clik..clak.. et alors quelques balls au-dessus de nos têtes.

C’est un fait que toutes les filles du camp furent violées. Nous pouvions être battus et blessés à tout moment.

# Mars I983:

Phnom-Chatt a été bombarde et attaqué par les troupes Communistes Vietnamienes.Nous nous sommes enfuis sous une pluie d'obus en Thailande..Les barrières des soldats thailandais etaient seulement 1 kilometres de la. Mais nous n’avons pas eu la permission d'entrer sur la territoire de la thailande.Toutes fugitifs paniquaient et étaient angoissés_sur ce qui allait leur arriver.....,la guerre était juste en arrière d’eux,et les soldats froidement armés jusqu’aux dents,en avant…

..Quand le soleil se leva le lendemain,on nous demanda de marcher dans la grande tranchée anti-tank le long de la frontière.....

Après deux jours de march, nous sommes arrivés à Red Hill. C’etait le Dimanche de Pâques. Et moi, j’ai vue de nombreuses personnes blessées, mortes sur la route. Cela était très angoissant, quelque choses qui me faisait vraiment mal au fond du coeur et que je n’oublierai jamais.

Quelques jours plutard, l’equipe médical “Médecines Sans Frontières” est venue soigner les gens blessés et les malades. Nous, nous étions très heureux de les aider dans cette mission qui nous a donnée un bon exmple d’amour de l’humanité

Personnes d’entre nous ne ....ce qui allait arriver dans le future. Mais un petit sourire au moins, pour le moment, après s’être sauvé de la prison Phnom-Chatt




Trang 3

Trang 4

Trang 5

Trang 6


(còn tiếp)

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